LA TRADITION DU THE EN CHINE

Les premiers vrais documents attestant de l’utilisation du thé sous forme de boissons, d’aliments ou de potions médicinales remontent au IVe siècle de notre ère.

Bien plus tard Lu Yu ( 733-804), moine bouddhiste chinois à qui on donna le surnom de « dieu du thé » rédiga le premier Traité du thé. Il y expliquait la préparation du thé, répertoriait les plantations et décrivait sa culture et sa fabrication.

A cette époque et sous le règne de la dynastie Song ( 960-1279), les feuilles étaient broyées et réduites en poudre

C’est sous la dynastie Ming (1368-1644) qu’ont été créés la plupart des thés que nous connaissons aujourd’hui. C’est également à cett époque que s’est répandu l’usage des théières pour infuser les feuilles.

 La Chine commence alors à organiser sa production et sa distribution,  le thé étant devenu aussi important et indispensable que le riz et le sel

Longtemps réservé à l’usage de la cour impériale,  il aura  fallu six siècles pour que le thé devienne une boisson populaire dans toutes les couches sociales de Chine et du Tibet.

C’est seulement à partir de 1850 que la culture du thé « s’exporta » en dehors des frontières de la Chine. C’est Robert Fortune ( nom prédestiné) ,  » le voleur de thé » mais aussi éminent botaniste, qui déroba des plantations de théiers en Chine pour les implanter en Inde pour le compte de la couronne britannique.  L’Inde et le Sri Lanka  devinrent alors deuxième et troisième producteur de thé au monde.

Dés lors, la consommation du thé allait se répandre dans toute l’Europe et le » Nouveau monde ».